Dans un contexte où les cryptomonnaies se développent et suscitent de l’intérêt certaines banques se sont déjà intéressées de très près à cette nouvelle monnaie virtuelle.
Au fil du temps, les cryptos se sont forgé une forte notoriété grâce à l’envolée spéculative et médiatique de certaines monnaies virtuelles telles que le Bitcoin ou l’Etherum.
Comment introduire la cryptomonnaie au sein des banques ?
La tâche est loin d’être simple. Pour pouvoir exploiter la monnaie numérique, une banque doit avoir le statut PSAN (Prestataires Sur Actifs Numériques). « Le PSAN est un dispositif ayant pour objet la régulation du marché lié aux devises numériques. Il peut être défini comme un agrément accordé par l’AMF à tout acteur répondant à certaines conditions. Ainsi, la prestation de services en lien avec les actifs numériques n’est plus disponible pour tout le monde. » Pour obtenir ce statut, il faut soit être enregistré auprès de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) ou détenir un agrément optionnel.
Les cryptos-actifs : une nouvelle ère
Plusieurs banques privées ont déjà introduit la cryptomonnaie au sein de leurs activités comme par exemple, Delubac & Cie qui fut une des premières à détenir la licence PSAN.
Mais d’autres banques privées ont créé leur propre filiale, uniquement spécialisé dans la monnaie virtuelle. La liste est longue : Société Générale Forge, Trade Republic, Coinhouse… Ces « crypto-banques » se multiplient au fil du temps.
Sur le continent européen, des réticences perdurent, dues à la volatilité des crypto-actifs. Contrairement à certaines banques américaines qui ont sauté le pas (Goldman Sachs, Morgan Stanley, Bank of New York…), d’autres banques privées étudient encore le marché. C’est principalement le cas d’Edmond de Rothschild qui a décidé (pour le moment) de rester prudente au vu de certaines réglementations.